Qu’est-ce qui relie le local, le bon et bien manger ainsi que l’écoresponsabilité?
Les pois jaunes du Pré Rieur, cultivés au Québec, à Saint-Jean-Port-Joli, pas si loin somme toute du NousRire central!
Ils sont pour ainsi dire les petits cousins du pois chiche, si prisé dans l’alimentation contemporaine, nous en offrant une variété d’expression locale.
Le pois jaune est un finfinaud : mine de rien, on peut facilement l’intégrer dans plusieurs recettes, dès lors que l’on connaît quelques trucs pour l’apprêter. Il peut ainsi devenir la base d’une délicieuse soupe réconfortante, jumelé à l’orge ainsi qu’à d’autres ingrédients du terroir québécois, que l’on te laisse le plaisir de découvrir et d’adapter à ta guise pour créer ta potion anti-frisquet! Une raison parmi d’autres de « voir le pois jaune dans ta soupe » 😉
Ceci n’est pas une recette
Il existe plein de manières d’apprivoiser et d’apprêter le pois jaune : chez NousRire, nous l’aimons en houmous!
Car notre légumineuse nationale se substitue très bien au pois chiche, moyennant l’application de ces trois petits trucs de cuisson :
- Faire tremper de six à huit heures, idéalement toute une nuit, dans quatre fois son volume d’eau : donc pour une tasse de pois, quatre d’eau.
- Bien égoutter et rincer.
- Porter à ébullition et les laisser mijoter 90 minutes ou un peu plus, jusqu’à l’obtention de la texture désirée.
Tu peux tripler les quantités pour en avoir de prêts sous la main… ça se congèle aisément! Une fois que les pois sont cuits, il en va de la créativité de celui ou de celle qui porte la coiffe cuisinier-e!
Si tu souhaites rester dans la tradition pour te concocter un bol de houmous aux pois fait main, il s’agit de garder ces éléments en tête :
- une tasse de pois cuits;
- une cuillérée ou deux de tahini, que tu peux même remplacer par des graines de sésame;
- de l’ail : un peu, beaucoup ou à la folie, quelques cuillères de jus de citron ou de lime, du sel et un délicat filet d’huile.
C’est le robot qui s’occupe de tout amalgamer pour constituer la texture désirée!

La créativité, ce fameux ingrédient secret

Car s’il est vrai que les conserves en métal une fois vides sont recyclables, leur production est loin d’être carboneutre. De plus, celles-ci contiennent souvent du bisphénol A, ou BPA, un revêtement utilisé pour préserver le goût des aliments dont les effets sur la santé restent mitigés. Vivement le vrac pour les éviter! Il y a aussi les avantages financiers liés aux économies réalisées, sans compter la grande satisfaction que procure un houmous concocté par soi à la maison, à partir d’ingrédients biologiques d’ici et en mode zéro déchet. L’ère du houmous tout fait dans un plat de plastique est révolue!
S’inspirer pour entraîner la transition vers des écosystèmes durables à l’échelle de nos tables, c’est fort agréable et à notre portée!